Résidence dans le Cantal


En ces temps maudits, éclot une fleur née du croisement des origines, elle pousse au milieu des pierres, mais sait être robuste et d’un rouge exaltant, elle se nomme Izul.
Elle grandit dans l’esprit des hommes sous le spectre de la culpabilité. Elle apparait aux yeux du monde en ce mois de janvier 1492, marqueur de l’histoire d’Espagne, pour offrir la rédemption... Mais à quel prix ?!
Ces derniers devront, à travers le temps, regarder la mort en face. Elle enferma leurs âmes mauvaises dans le corps
de l’animal en les condamnant à mourir avec lui dans l’Arène. De ce jour à celui où elle leur pardonnera de n’être qu’eux mêmes.
1942, Josep, professeur d’histoire, croisera, à son tour, le regard de la bête...


-En résidence du 7/02/2011 au 25/02/2011, date de la première représentation du spectacle Izul en coproduction avec Euroculture en pays Gentiane.
-Aout 2011 : En résidence pour l’adaptation d’Izul, accompagné d’une formation lyrique, dans le cadre de la réunion d’artistes de l’Europe méditerranéenne sous la co-direction de Laurent Festa, Euroculture 2011.


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Info


Première représentation de l'Acte1


Nous avons l'honneur de vous informer de la première du spectacle «Izul, fleur des royaumes d'exil» les 18 et 19 janvier 2008 à 20h30 au grenier à sel, Théâtre de la Calade, 13200 Arles. Précédé de To(re)ro, lecture mise en espace de la pièce Christian Petr, avec Serge Barbuscia et Henri Moati, musique de Farshad Soltani.

Le spectacle de janvier est une co-production Ventadis-Théâtre de la Calade.

Vous pouvez contacter le Théâtre de la Calade pour les réservations et tous renseignements au 04 90 93 05 23
Courriel: contact@theatredelacalade.org


Dossier de presse téléchargeable chez free ici
Affiche grand format ici
Fond d'écran ici

L'histoire

Le 8 janvier 1492, palais des rois. Grenade vient d'être rendue aux monarques de Castille et d'Aragon.L'aube de l’effondrement de l’Alhambra n’adviendra que le jour de la fin du monde, mais ce ne fut pas celui-ci. Car l’arc de la Porte de Justice ne céda pas et la main ne put rejoindre la clef comme la légende le prédisait. Seuls, les individus et les choses changèrent de maître, eut fallu plutôt mourir que de subir autant de déshonneur.La fin du règne des nasrides ne fut que traîtrise et félonie, en effet, le roi Muley Hacen connu la disgrâce pour ses nombreuses erreurs politiques. Il trahit et répudia son épouse Aïcha pour les hanches d'une belle chrétienne et se réfugia à Malaga, abandonnant le trône à son fils Boabdil. Celui-ci mena bataille pour ne jamais le lui rendre. Mais les pleutres diront les siens, le perdu...
Certes Grenade ne brûla pas, mais fut vidée de sa substance philosophique par l’autodafé rédempteur, sacrifiant la beauté à la candeur hystériforme d'une reine.En ces temps maudits, éclôt une fleur née du croisement des origines, elle pousse aux milieux des pierres, mais sait être robuste et d'un rouge exaltant, elle se nomme Izul. Elle grandit dans l'esprit des hommes sous le spectre de la culpabilité.Elle apparut aux yeux du monde en ce mois de janvier, marqueur de l'histoire, pour offrir la rédemption aux hommes. Mais celle-ci a un prix : Ils devront à travers le temps regarder la mort en face.
Elle enferma leurs âmes mauvaises dans le corps de la bête en les condamnant à mourir avec elle dans l'Arène. Depuis ce jour à celui où elle leur pardonnera de n'être qu'eux même.

Acte Premier

Izul est seule et malade de ne plus avoir de maître. Elle a portée sur son dos le voyage des Indes comme esclave et pense mourir à Grenade.Et de ses larmes, naîtra le Flamenco. De sa colère, la Corrida.
Scindant en deux l'âme des hommes, grâce et féminité, contre fureur et force. Condamnée à se battre dans l'arène sans jamais trouver d'issue, à part peut-être, la rédemption. Izul est un conte moderne qui mélange fiction et histoire racontant la tauromachie et le flamenco, émergeant de l’oppression et des souffrances du peuple en Andalousie du XV°siècle à nos jours. Il se veut traditionnel en respectant les codes classiques du flamenco mais résolument d’actualité en dénonçant le machisme et l’utilisation de la religion ainsi que des coutumes comme pressions constantes de la condition féminine.
Comment l’homme pourrait-il s’en émanciper?

Le livre en texte, illustration et musique.

Nous souhaitons lancer en parallèle du spectacle un ouvrage illustré comprenant le texte intégral de la pièce écrit par Alain Florent, accompagné des illustrations de Vincent Partel, du story-board, des recherches (décors, études des personnages et costumes...) et du CD de la musique de Izul, fleur des royaumes d’exil écrite et jouée par Guillaume Franceschi.
Appel de la Madressa:
Izul !, Izul !, tu joues avec les flammes, la femme des hommes est nue. Izul ! Izul ! garde tes chaînes, l'homme des femmes est roi. Dans les vents d'Ajasira s'épanouissent les fleursmais pas pour la gitane que la mer a enfantée. Ton sang d'épice et ta voie brisée, ne peuvent séduire ton princecar il a préféré ses chiens à tes gémissements. Tu blanchis le marbre de tes larmesmais jamais il ne pliera. Izul ! Izul ! Rejoins les tiens,embrasse la lueur de ce feu ou les victoires t'appartiennentet ton chemin, son propre sens. Et là ton amour peut être fou, n'écoutant que lui même et le désir dans sa chair. Izul ! Izul ! Je veux être ton guide, sur mon coeur pose tes mains. Izul ! Izul ! Rejoins les tiens...
Izul la suit...